Descartes

Descartes

Ecriture petite, fine, sinueuse, inégale de dimension et de direction, organisée, simple, liée à hyper liée, pâteuse, quelques lancements , parfois monotone.Descartes était un homme qui souriait peu. Très calme, très réfléchi, il affectionnait les plaisirs simples de la vie, ne variait que peu le rythme de son existence. C’était un émotif, actif, secondaire. C’était un passionné de type méthodique, Il se distinguait des autres passionnés comme les accentués, les tourmentés ou les impérieux par le fait que sa gigantesque activité était tournée vers lui-même, vers sa pensée, ses théories, sa méthode de vie. Et que rarement vers l’extérieur, vers les gens, vers la recherche de sensations fortes. Sa seule recherche était celle de la vérité.En ce sens les passionnés méthodiques se rapprochent beaucoup des flegmatiques.Descartes n’était jamais exalté, porté par un destin qu’il voulait hors du commun, par des actions grandioses et éloquentes, témoins d’une activité vibrante et tourné vers l’extérieur. Au contraire son intelligence totalement synthétique ne le prédisposait qu’à des réflexions intenses d’un esprit cartésien, d’une logique implacable. Son activité se concentrait dans son action cérébrale qui était absolument immense, sur des résultats tangibles et fiables, par un amour de la science et de ses vérités.Peu charmeur, peu éloquent, il vivait sans fantaisie, délaissant tout ce qui composait chez bien d’autres le sel de la vie, à savoir les plaisirs de la table autant que de la chair, les honneurs, la richesse, les gratitudes, les récompenses ou les satisfactions d’une oeuvre bien remplie.Il ne se sentait attiré que par ce qui provenait de sa redoutable efficacité intellectuelle.Il manquait totalement d’humour, il abordait les difficultés sans appréhension, il savait contourner ou vaincre les obstacles, mais sans jamais d’exaltation, avec flegme et pondération. C’était un homme qui évitait les honneurs et les frasques de la vie.Son humeur était toujours égale, paisible, sans à coups, sans recherche du sensationnel.Il semblait indifférent à l’image qu’on pouvait avoir de lui.Sans capacité d’analyse il était incapable de comprendre les autres. C’était un meneur d’idées bien plus qu’un meneur d’hommes même s’il fut un temps militaire.Pourtant son action était grandiose. Ce fut lui qui édifia les structures de la science moderne, de la physique ou des mathématiques. Il fut également philosophe et son discours sur la Méthode marque bien une recherche métaphysique d’un Dieu constructeur de l’univers mais aussi d’un homme avec une conscience et une pensée, une déduction d’un Monde universel, un début d’explication de notre univers.S’il aimait le progrès, il détestait les changements. Sa vie était bien réglée, il était impassible,ne laissant jamais rien paraître.Il savait faire ce qu’il fallait pour obtenir des autres ce qu’il voulait. Il y avait un certain mépris des hommes chez lui mais il ne se sentait pas supérieur, seulement différent. Il y avait quand même chez lui une certaine vanité et à quelques petits signes on peut constater une certaine nostalgie du passé.Il travaillait beaucoup, sa capacité de travail était immense mais toujours orientée vers le fonctionnement intensif de son cerveau.Sa ligne de base est très filiforme, sans manifestation intempestive de son Moi, sans recherche, préférant être que paraître. Son espace du haut comme du bas est quasiment inexistant. Sa matérialité consistait à prouver la valeur des choses et de ses travaux et non à se mettre de l’avant. Il lui était indifférent d’être reconnu pourvu que sa vision du Monde fût admise et qu’il enseignât aux hommes la réalité des choses.Sa pensée était quasiment sa seule fonction. L’intuition était une pâle copie en fonction inférieure sans action sur l’inconscient.

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